le début de l'histoire commence avec un cyclamen parce que c'est à ce moment précis que le calendrier s'est emballé. nous étions à quelques jours de la fin du mois de novembre,juste aprés thanksgiving et leS caseS de l'agenda étaient proprement remplies jusqu'à ce vendredi midi ! il n'y avait plus de fleurs, les chrysanthèmes n'étaient plus ! je proposais des baies, des baies ? oui : cotonéaster, pommier malus, du houx ? non pas encore, pour noël ... et la_petite_dame_aux_raisins téléphonait pour proposer un cyclamen. d'accord, je passe le prendre en descendant et sur les chapeaux de roues je descendais, sans prendre le cyclamen ! qu'importe, de retour des bouquets, je prendrai le cyclamen. vite fait, pas si vite parce qu'au passage, la_petite_dame_aux_raisins m'avait réservé des surprises : un gros potiron "- non merci (poli), j'en ai pas mal
- oui, mais comme celui là, vous n'en avez pas ?
- euh, non (timide)
- alors prenez le !"
et grand merci, ce sera celui de noël, et des coings, de beaux coings, bien gros, bien jaunes, bien mûrs ... de la gelée ? oui, oui, j'ai. aaah de la pâte de coing ? non je n'en ai pas faite ... et avec les coings j'héritais de la recette. les coings, quand y'en a plus, y'en a encore ! est-ce que je vais vraiment planter un cognassier au jardin puisque déjà j'ai eu tellement de coing ?
et donc, voilà des coings à traiter, des coings avec un g alos que je m'interresse aux coins tout court depuis ce dimanche passé où en lieu et place du pays des lutins, nous découvrimes sous le beau sapin molletonné en guise de couverture, le pays des souris ! cachou, mistigri, fripouille, c'est noël ! voilà ce qui arrive quand trop de sentimentalisme pousse à conserver d'une année sur l'autre : jolies écorces de bouleau, ravissantes petites noix, étonnantes mini noisettes, naturelles branches de coton et autres boules et étoiles faites de récoltes en forêt : un garde manger pour famille souris. le paquet de gâteau mangé en coin trouvé quelques jours auparavant aurait pu être un indice suffisant si nous avions été quelques peu à l'écoute de la logique mais la logique était ailleurs : pensez ! trois chats qui chassent, l'un d'entre eux aura échappé une souris qui a tenté un festin avant d'en faire les frais à son tour ! que nenni, la mignonne avait fait son nid. tout jeter, tout laver, tout trier, tout fermer, tout ranger le cellier ...
pour celles et ceux qui connaissent mon cellier, z'imaginez la belle occupation . soft dans la première bataille, j'ai placé une belle nourriture spéciale souris : j'ai sacrifié un peu de mon blé bio à germer, de l'excellente farine fraîche (bio aussi), du lin doré, du cacao de qualité ... au fond d'un seau profond, une planche en travers sur le dessus, quelques grains de maïs et de la farine au bord de l'étagère qui devait servir de tremplin aux souris idiotes qui allaient venir s'y jeter. c'était compter sans ratatouille sans doute ... au bout d'une semaine : pas une prise mais toujours des apparitions !
alors j'ai dévalisé le rayon lucifer ... peste et pouah, diantre, fichtre et foutre ! la deuxième bataille sera pour moi. c'est dégueulasse m'a dit grenouillette (pourtant exitée à l'idée d'éradiquer les bestioles), déjà que tu as mangé un corbeau, maintenant tu vas tuer des souris aaaaarrrrgh
oui mais dans mes pires cauchemars, je les imagine déboulant par colonies entière, rentrant à la queue leu leu se mettre au chaud dans mon cellier, au chaud, tout est relatif parce qu'il doit exister des lieux de villégiature autrement mieux chauffés
... raisonnablement, j'ai du convenir que je devais allumer le chauffage central avant le 15 décembre, mais la chaudière refusait elle, de démarrer, et c'est en cherchant à aider sanson_le_plombier à résoudre un problème de sortie de tuyaux que je découvrais l'entrée secrète de ces maudites souris : là tout en bas du mur, derrière le radiateur au fond du cellier, il y a un trou, du sable qui a coulé d'une galerie
et ce matin, cachou était fier de moi, enfin, j'ai réussi !
un peu de douceur dans ce monde de brutes ... nous allions nous régaler avec des bagels aux graines,
Le bagel, baguel ou beguel (du yiddish בײגל "beygl") est un rouleau en forme d'anneau, à la texture très ferme, fait d'une pâte au levain naturel plongé brièvement dans l'eau bouillante avant d'être passé au four.
ce petit pain venu de cracovie récompensa la bravoure du roi de Pologne qui venait de sauver l'Autriche, la pâte formait un cercle inégal avec un trou au centre pour donner l'impression d'un étrier (référence au roi qui était fin cavalier). Le mot autrichien pour "étrier" est "Bügel".
source wikipédia
puisqu'il faut remplacer les décorations de noël, ce sera rose, vert, ce sera avec tilda design by tone finnanger!
à commencer par le calendrier de l'avent (le dernier, c'est le dernier, le dernier ? déjà ?) qui restera à la maison pour afficher des photos
le calendrier de l'avent
une toile "basique", marouflée d'un joli tissus, des galons fixés en croisillons par des clous tapissiers sur les montants, poser des attaches parisiennes fantaisies aux croisements de galons.
les sachets : des bandes de lin de 7,5 cm x 11 cm de hauteur. ourler une largeur et ajouter un carré de tissus fantaisie sur l'autre largeur
, coudre endroit contre endroit, retourner, imprimer les chiffres et l'affaire est dans le sac !
les bagels aux graines
dissoudre 30 grs de levure de boulanger dans un fond d'eau tiède, préparer un kilo de farine, verser la moitié dans la cuve inox de K avec 1 cuillère à café de sel, 3 cuillère à soupe de sucre. faire un puits et ajouter la levure fermentée et 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol, mouiller avec 20 cl d'eau tiède et pétrir, ajouter le reste de farine et mouiller à nouveau avec 20 cl d'eau, pétrir. couvrir le récipient d'un linge et laisser lever au chaud jusqu'à ce que la pâte double de volume. diviser alors la boule en 4 puis en 5 pour faire une vingtaine de petite boule qu'il faut aplatir avant de passer son doigt au milieu pour faire le trou
faire chauffer une casserole d'eau ajouter 3 cuillérée de miel et mettre les bagels cinq par cinq dans l'eau chaude environ 1 minute en les retournant à mi-cuisson, égoutter avant de badigeonner d'un oeuf battu et de saupoudrer de graines de cumin ou anis ou pavot, sésame ... disposer les bagels sur une plaque bien beurrée et cuire 10 minutes à 230°C (th 7-8) puis 10 minutes à th 6-7 (200°C) sortir du four et laisser tièdir pour décoller de la plaque.
gelée de coing
laver et frotter les coings pour les débarrasser du duvet sur la peau, couper en 4, 6 ou 8 quartier (avec les pépins), mettre dans un faitout et recouvrir d'eau, mettre à cuire jusqu'à ce que les coings soient tendre, laisser macérer 24 heures, cuire à nouveau, laisser macérer et encore une fois avant d'égoutter les coings. peser le jus obtenu et ajouter la même quantité de sucre, verser dans la bassine à confiture et porter à ébulition, une fois, deux fois ... et puis un jour la gelée forme, porter à ébulition et mettre en pot.
et la pate de coing se fera avec la pulpe récupérée en ajoutant autant de sucre et en le faisant cuire puis sécher à l'étuve.