j'ai trouvé le premier dans une boite de thé ... sourire ... puis le second dans un bol ... ah ah ... un troisième ? je me suis mise à ouvrir frénétiquement tous les placards de la cuisine, bien caché entre deux assiettes, dans le petit cochon
c'était malin et surtout plaisant de rester encore un peu
vous auriez pu rester encore un peu ...
on aurait pu rire encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec des sourires qui nous éclairent
l'esprit ouvert et l'air généreux
ils auraient pu vivre encore un peu
nos fidèles amis copain ou père
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
on aurait pu vivre encore un peu
on pourrait rêver encore un peu
se laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon tilleul à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue
T'aurais pu rêver encore un peu
Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes gamelles peuchère
Aujourd'hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n'est plus que deux
Tu aurais pu jouer encore un peu
Ne pas t'en aller sans qu'on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu
Tu aurais pu jouer encore un peu
On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d'amour d'histoires et de jeux
On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s'apercevoir qu'on était heureux
On aurait pu rire encore un peu
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu
les dessins sont de louise, le bouquet aussi et les paroles empruntées à ferrat
un peu de nostalgie, beaucoup de tristesse, un brin d'hommage pour un petit qui perd la vie.
la vie est là, la vie nous aspire, quand ils sont là petits, le tourbillon de la vie ne nous laisse pas le loisirs de les regarder vivre et puis ils grandissent et le tourbillon de la vie les aspire trop vite ailleurs ...
des fleurs des champs cueillies par de petites mains trouveront place sur la table de la cuisine ... dans le pot à brosses à dent.
il n'est plus vraiment l'heure du petit déjeuner, on approche plutot de celle de l'histoire ... celle où les enfants vont au lit, l'heure des parents, l'heure de trinquer ...
il est des bonnes maisons où l'on sort le pineau maison de la cave : du jus de raisin frais auquel on aura ajouté de " l'eau de vie " de l'année précédente - liquide de contrebande ? - ainsi la fabrication ne cette excellent breuvage, traitre s'il en est ne se limite pas aux charentes, comme le pineau est charentais et ce que mema m'a rapporté de la cave d'olive est de la cartagène : excellent apéritif dont il faut toutefois se méfier ...
on pourrait grignoter des noix de cajou à l'apéro (c'est ce qu'on a fait, c'était les vacances !) mais quand on est dans un pays de vignes (et de tomates) on peut aussi préparer d'excellent petits farcis tout rond à manger en deux bouchées
et sans autres chichis proposer des petites tranches de pain grillé "bruschette" en italien avec une "dip" aurait dit un anglo-saxon
en attendant la suite ... un petit déjeuner animé par des souvenirs passés et à venir