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j'ai préparé sur la table de la cuisine un petit panier de bois de vendange. demain j'en garnirai le fond de fougère fine ; couché à côté, un bâton à l'écorce claire entaillé de dessins le personnalise, ayant utilisé pour ce faire le canif à courte lame qui me servira à raccorcir les queues de cèpes pleins d'humus.
demain : demain ... que la nuit d'attente sera longue et je m'endors rêvant des cueillettes passées ... sous les gros chataigners où les cèpes sont marrons presque noirs, sur leurs chapeaux la chair apparait à vif, comme une lèpre, quand la peau en est croûtée par les limaces qui y laissent un chemin d'argent.
je m'élance, sans pesanteur, vers les taillis où en écartant les "brugues" que vous appelez bruyères, les cèpes sont couleur de tabac blond et non moins parfumés. une nouvelle envolée pour traverser la clairière où le soleil levant dépose des poussières de diamants sur de larges toiles d'ataignées qui jettent d'une bruyère à l'autre leur tissage arachnéen, admirable de dessin et de finesse, chaque fil retenant la rosée en augmente le relief et la préciosité ...
c'était de beaux cèpes d'hiver que j'ai fait sécher devant la cheminée sauf ces deux là que j'ai fourré dans le cul du poulet de mars (ben oui c'était mardi, le poulet c'est pas que le dimanche !) ... on doit pouvoir obtenir un résultat tout aussi interressant à la plancha ou au four !
j'ai détaillé les aiguillettes de la bête en baguette, rangé les champignons autour d'une petite crème petit-suisse-moutarde-cerfeuil- ça aurait mérité un filet d'huile parfumée à la truffe mais c'est pas bon pour ce que j'ai :°) alors va pour le naturel avec de l'ail cuit en chemise, le ton automnal était donné !
l'une de ces photos va pour participer à "LE Concours Foto Culinaire ET Littéraire": Manger des Yeux ... ne nuit pas à la Santé ! Edition novembre
il m'a plu de penser qu'ailleurs d'autres étaient nombreux autour de table joliment mise, les exclamations des uns et des autres, le va et vient des conversations, les rires composant un joyeux brouhaha ... ailleurs il pouvaient bien être nombreux, je me suis attaquée toute seule à ma cuisse de dinde façon gigot, couteau - fourchette piquant directement dans la cocotte, il faisait faim ... je me suis régalée d'une recette hyper simple
gigot de dinde la cuisse de dinde piquée d'une demi tête d'ail épluchée, l'autre moitié laissée en chemise dans le fond de la cocotte, les dernières tomates qui ont fini de mûrir sous la fenêtre, du thym, plein de thym, un fond d'eau, du sel, du poivre, poser le couvercle et enfourner pour une grande heure à th8 (240°c), éteindre le four et l'oublier là à confire jusqu'au repas suivant ... idéalement ça se mange plutôt chaud (faire réchauffer doucement ailleurs que dans la cocotte) mais comme j'avais toujours très faim, je l'ai mangé froid !
c'était le jour ...
je l'avais promis aux garçons du boulot (et à la fille) je vous fais un gâteau à la citrouille ... en fait de citrouille, c'était du potiron puisque j'y ai consacré la seule et unique courge butternut de mon élevage.
d'abord du bout des dents (connais pas, épicé ? que de la courge !) puis religieusement ils ont mangé le pumpkin pie à quatre heures (même qu'ils ont eu du mal à attendre : ils voulaient faire 4 heures depuis 15 heures !)
pumpkin pie la veille, faire cuire au four la courge coupée en deux (environ 800 grs) et faire la pate : malaxer 180 grs de beurre mou avec un jaune d'oeuf, 1 cuillère à soupe de cassonade, 3 cuillérée à soupe de lait avant de rajouter 250 grs de farine et obtenir une pâte homogène à laisser reposer au frais.
au petit matin, préchauffer le four th7 (200°C) écraser la chair du potiron ajouter un par un deux oeufs entiers, une cuillère à café d'un mélange de quatre ou cinq épices parmi : cannelle, coriandre, girofle, gingembre, cardamome, muscade, anis (une cuillère à café en tout pas de tout !) puis une cuillère à soupe de rhum, deux 80 grs de miel et enfin 1 cuillère à soupe de maïzena et 25 grs de poudre d'amande. mixer pour que ce soit bien lisse. étaler la pâte au fond du moule à tarte, verser la préparation et cuire 45 minutes
demain : demain ... que la nuit d'attente sera longue et je m'endors rêvant des cueillettes passées ... sous les gros chataigners où les cèpes sont marrons presque noirs, sur leurs chapeaux la chair apparait à vif, comme une lèpre, quand la peau en est croûtée par les limaces qui y laissent un chemin d'argent.
je m'élance, sans pesanteur, vers les taillis où en écartant les "brugues" que vous appelez bruyères, les cèpes sont couleur de tabac blond et non moins parfumés. une nouvelle envolée pour traverser la clairière où le soleil levant dépose des poussières de diamants sur de larges toiles d'ataignées qui jettent d'une bruyère à l'autre leur tissage arachnéen, admirable de dessin et de finesse, chaque fil retenant la rosée en augmente le relief et la préciosité ...
zette guinaudeau - les secrets des fermes en périgord noir
il a beau pousser des champignons en rond dans mon jardin, aucun n'est comestible et comme malgré l'accident de tchernobyl, les champignons n'ont pas muté en champignons siffleurs, je m'abstiens d'aller les chercher, sûre de n'en voir aucun aussi j'apprécie quand ils me sont offerts ...c'était de beaux cèpes d'hiver que j'ai fait sécher devant la cheminée sauf ces deux là que j'ai fourré dans le cul du poulet de mars (ben oui c'était mardi, le poulet c'est pas que le dimanche !) ... on doit pouvoir obtenir un résultat tout aussi interressant à la plancha ou au four !
j'ai détaillé les aiguillettes de la bête en baguette, rangé les champignons autour d'une petite crème petit-suisse-moutarde-cerfeuil- ça aurait mérité un filet d'huile parfumée à la truffe mais c'est pas bon pour ce que j'ai :°) alors va pour le naturel avec de l'ail cuit en chemise, le ton automnal était donné !
l'une de ces photos va pour participer à "LE Concours Foto Culinaire ET Littéraire": Manger des Yeux ... ne nuit pas à la Santé ! Edition novembre
il m'a plu de penser qu'ailleurs d'autres étaient nombreux autour de table joliment mise, les exclamations des uns et des autres, le va et vient des conversations, les rires composant un joyeux brouhaha ... ailleurs il pouvaient bien être nombreux, je me suis attaquée toute seule à ma cuisse de dinde façon gigot, couteau - fourchette piquant directement dans la cocotte, il faisait faim ... je me suis régalée d'une recette hyper simple
gigot de dinde c'était le jour ...
je l'avais promis aux garçons du boulot (et à la fille) je vous fais un gâteau à la citrouille ... en fait de citrouille, c'était du potiron puisque j'y ai consacré la seule et unique courge butternut de mon élevage.
d'abord du bout des dents (connais pas, épicé ? que de la courge !) puis religieusement ils ont mangé le pumpkin pie à quatre heures (même qu'ils ont eu du mal à attendre : ils voulaient faire 4 heures depuis 15 heures !)
pumpkin pie au petit matin, préchauffer le four th7 (200°C) écraser la chair du potiron ajouter un par un deux oeufs entiers, une cuillère à café d'un mélange de quatre ou cinq épices parmi : cannelle, coriandre, girofle, gingembre, cardamome, muscade, anis (une cuillère à café en tout pas de tout !) puis une cuillère à soupe de rhum, deux 80 grs de miel et enfin 1 cuillère à soupe de maïzena et 25 grs de poudre d'amande. mixer pour que ce soit bien lisse. étaler la pâte au fond du moule à tarte, verser la préparation et cuire 45 minutes
thanksgiving ... qui vivra , verra
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