

acte 1 : le cochon part en courant

acte 2 : le cochon commence à gratter la terre

acte 3 : le cochon a fait un beau trou dans la terre

acte 3 : le cochon doit être détourné du contenu de son trou

cte 5 : retour à l'acte 1
le cochon est une cochonne, elle cherche naturellement les truffes. la truffe dégage un arôme comparable à celui des phéhormones de l'haleine du verat qui voulait savoir si la cochonne veut bien ... bon sérieusement reprenons : le verat est un cochon prudent, avant de monter sur la truie, il s'assure de son consentement : il lui souffle dans la figure son haleine qui dit à la truie son désir et là ... si la truie partage le même désir (on dit qu'elle est en chaleur) elle détournera sa queue en tire bouchon pour se présenter au verat.

je vous dirai qu'en périgord, c'est presque un souvenir maintenu par ce caveur, maintenant, les truffes sont ramassée grâce à des chiens dressés, pourtant la finesse du nez de la truie est incontestable mais c'est un animal encombrant dont la nourriture exige une occupation fastidieuse et puis la truie chasse pour elle alors que le chien participe au plaisir de son maître !
l'homme a mesuré les cieux, a surpris la marche des comètes, il a trouvé la traction, inventé la machine à vapeur ... et il n'a pu jusqu'ici, faire venir une truffe ... (burnet 1836
ce mystère, nul à l'heure actuelle ne peut prétendre en avoir entièrement soulevé le voile ou déchiffré l'énigme dans sa totalité, même si bien des points ont été éclairés par les chercheurs de l'inra, dont celui de la naissance de la truffe, mettant fin aux légendes antiques : produites au printemps par les pluies d'orage ... ce champignon naît d'un mycélium qui viet en symbiose avec un arbre, de préférence, une variété de chêne, tout au moins pour tuber melanosporum dite truffe du périgord
en attendant, le prix de la truffe oscillait à l'hiver 1977-78 entre 450 F et 650 F, les cours sont aujourd'hui de 400€ à 1000€, question de qualité, de quantité, de terroir ...
