aprés la messe du dimanche des rameaux, les croyants recevaient des branches de buis bénites. à la maison, le rameau était placé derrière le crucifixù il restait toute l'année. le mercredi des cendres, les fidèles le brûlaient et dessinaient avec ses cendres une croix sur le front pour marquer le temps des quarante jours de carême.
la première information de la culture du buis date d'une liste de plantes d'un jardin babylonnien (à peu prés 700 av. j.c.). sur une tablette d'argile, on lit : j'importerais des cèdres, du buis et des chênes, jamais plantés auparavant par mes ancêtres royaux la façon dont l'arbuste est utilisé, ni si il est destiné à l'art topiaire n'est pas mentionné.
le jardin d'eden était un endroit idéal où la paix , la tranquilité et l'harmonie régnaient. "que la nature verdisse de plantes : des herbes portant des semences et des arbres fruitiers donnant sur la terre selon leur espèce des fruits ..." jusqu'à la fin du moyen âge, les arbres fruitiers seront ainsi les atouts majeurs des jardins d'agrément. le jardin était un avant-goût du paradis sur terre.
l'origine de l'art topiaire n'est pas connu avec exactitude mais est déjà cité par pline l'ancien
les jardins des monastères étaient fidèles aux traditions issus des modèles romains : des plate-bandes bordées de buis. les moines y cultivaient principalement des légumes et des herbes médicinales, quelques fleurs destinées aux célébrations.
à la renaissance, des idées nouvelles apparurent, de france mais aussi d'italie : la surface de chaque parcelle enherbée était divisée en compartiments géométriques séparés par des allées donnant au jardin l'apparence d'un tapis turc. quelques decennies plus tard, l'utilisation des haies de buis contribua à favoriser un paysage plus varié grâce aux différences de hauteur.