en marche

pour jc et les autres ...
dire que j'ai un peu trainé à publier ce billet est un doux euphémisme mais même si le temps a passé, même si le radeau de la vie tient bon le cap, être , être pied à terre, en prise avec le sol, pour se mettre en marche est une expérience de sincérité avec soi même, ni tout à fait la même, ni tout a fait une autre.
il y a quelque chose du bercement dans la route, c'est le corps douloureux que l'on se couche le soir et même si chaque matin, la remise en route est un peu comme de la marche forcée, la joie d'avancer est vite à la croisée des chemins, un pas aprés l'autre, une longueur devant l'autre, peu à peu le corps se fait mécanique à avancer et l'esprit qui l'habite s'en trouve reposé de ce mouvement perpétuel.
partir pour mieux revenir, laisser la pensée aller là où l'espace ne lui oppose aucune limite et comprendre là, ce qui n'est pas important, entendre ce qu'est ma réalité, toucher ce qui m'est précieux.
si dans la montée l'effort est plus intense, le sentiment de plenitude qui né au sommet fera vite oublier ce qui l'instant d'avant méritait d'aller au delà.
la marche est facile pour celui qui sait, la mise en marche est d'une nature volontaire et c'est justement la nature qui porte à aller plus loin.
je porte encore la douleur de la chute ... la crampe de l'oreiller ... si vite tourné en éclats de rire, si vite oublié, l'intensité du partage ciment de l'amitié.
une semaine sur l'aubrac,
se mettre en marche, trouver la route, avancer, croiser le chemin, partager, s'ouvre et aller
la vie est belle

avec toute ma reconnaissance à la dame de haute savoie pour l'organisation de ce périple inoubliable

Comments

[ENITRAM]

Une belle randonnée dans l'Aubrac, que tu nous fais partager, pour retrouver une certaine liberté...


A bientôt

[autourdupuits]

"En vérité, je ne voyage pas, moi, pour atteindre un endroit précis, mais pour marcher : simple plaisir de voyager."


Stevenson