et je dédis tous spécialement ce petit déj à celle qui depuis bien des lundi se "tape" tristement de la baguette et m'envoie des bottes jaunes pour courir rayonnante sous la pluie. merci jules
j'aime au petit déjeuner penser cuisine, lire cuisine, imaginer cuisine, regarder cuisine, prendre cuisine en note, marquer recette de cuisine à essayer alors des signets jardin dans mes bouquins de cuisines ... ça me donne la pêche
au printemps fleuri nous nourissions des espoirs de cerises ... aucune ... de prunes (tellement que c'est était trop et que le trop a fini par donner envie de les oublier et même la tarte aux mirabelles si délicieuse n'est plus au centre de toutes les convoitises), les brugnons ont explosés d'être trop gorgés d'eau avant maturité alors voilà on va pas rater les pêches !
avec plaisir nous croquons dans ces pêches grosses, sucrées, juteuses on voudrait bien en garder pour une peu plus tard, à déguster nature ou avec du vin accompagné de sucre ou d'un sabayon, en salade de fruits, compote ... et si on sortait la pêche melba de l'oubli.
en attendant pour avoir une peau de pêche, nous nous sommes penchées sur les bassines ... bain de vapeur assuré avec le pelage des pêches : dénoyautage, découpage en oreillons, parage des noyaux, blanchiment, refroidissement, pelage, emboitage, jutage, sertissage et pasteurisation ... voilà pour les pêches au sirop (500 g de sirop par litre d'eau)
prendre une livre de pêches, les fendre par moitié, aprés avoir oté le noyau, les mettre un moment à l'eau bouillante, les sortir dés qu'il sera possible d'en enlever la peau. faire bouillir un quart de sucre avec un verre d'eau pour y cuire les pêches ... peut-être parce que nous avions multiplié la recette ...il nous est resté plus d'un litre de sirop dans lequel les pêches avait transpiré ... du sirop de pêches !
enfin avec les oreillons orphelins de bocaux ... un reste de pâte à pizza, un soupçon de crème (mascarpone pour l'une, crème fraîche pour l'autre) ... voili voilou deux petites mini pizze dolce !
la variété ancienne " les tétons de vénus" à la peau jaune et la chair blanc-verdâtre, très sucrée et juteuse, arrive à maturité vers la mi-septembre, il me plait de penser que telle est la variété de notre pêcher !
le pêcher est classé parmi les espèces exigeantes en eau, il a besoin durant l'été d'un arrosage régulier (et là ! on peut dire que ce fut régulier, merci ciel !) le problème c'est que le duo humidité-et-chaleur favorise la prolifération des champignons pathologiques dont la cloque du pêcher. cette maladie cryptogamique fait cloquer l'arbre : les feuilles ainsi que les jeunes pousses et les fruits deviennent rouges, se recroquevillent (comme des cloques) avant de sécher et de tomber.
la prêle, utilisée en décoction aurait un effet préventif et curatif sur cette maladie, mais j'ai trouvé une méthode des plus simples : faire pipi sous le pêcher régulièrement ,
et ça marche (parce que le pêcher est sensible à la cloque par manque d'urée).